Description
«Mounalisa », de Joe OKITAWONYA (RDC), Tech mixte, 60 x 120 cm, 2018.
« Ton visage est à tel point beau que le la beauté si relative soit-elle, te prendrait comme modèle. Ton portrait se fixe dans la mémoire collective (consciente et/ou inconsciente), de tous artistes et hommes qui rêvent de posséder un jour, une femme sublime et mystérieuse comme toi ». A défaut de te connaître, ils préfèrent prétendre que tu n’existes pas. La « Mounalisa » de Joe Oitawonya, sa « Joconde » vetue d’un pagne Wax, qui dépasse le cadre du tableau, (tissu que l’on peut toucher), collé à l’oeuvre, nous la rend plus proche, plus engagée. Tech mixte, 60 x 120 cm, 2018.
Joe Okitawonya Malandy est un artiste peintre congolais né en 1978 à Kinshasa. Bénéficiaire d’u,ne bourse d’étude, il est le premier ressortissant de République démocratique du Congo ayant étudié à l’Ecole supérieure des beaux-arts d’Alger. »J’ai toujours considéré la peinture comme étant un être vivant doué d’une sensibilité, lui permettant de véhiculer un message de par son contenu ». « Dans son processus de cheminement, la peinture nous a permis de connaitre l’évolution socioculturelle de l’Homme à travers les différents mouvements de l’histoire de l’art. […].
Joe Okitawonya vous présentera des œuvres d’Art, aux noms poétiques et impertinents : « Criante de vérité », « Au fait Mouna Lisa », « La République est une Femme… ». « Le pongeïsme » viens du « point G » qui est une zone érogène chez la femme. […].Partant de cette angoisse, se pose la problématique de chercher comment trouver le point « G » de ma peinture à travers les formes, à donner à mon sujet et des couleurs chaudes ou froides qui s’y imposent ; « à savoir que ce sont les couleurs qui viennent au sujet sans que je ne les choisisse », mais aussi dans la considération selon laquelle « je fais l’amour à mes œuvres picturales » […].
J’explore leurs zones érogènes comprises comme étant les formes, les couleurs et les formats afin qu’elles reproduisent visuellement ce plaisir auprès de ceux qui les contemplent.DE KINSHASA À ALGER… : Muni d’un BAC des Beaux-arts obtenu à Kinshasa (RDC). Joe Okitawonya va s’inscrire à l’École supérieure des Beaux-arts d’Alger en 2001 et obtenir un doctorat d’arts plastiques. Sa thèse portera sur le » Pongéïsme ». Joe a quitté l’Algérie et vit depuis une quinzaine d’années en France.