Description
Ancienne élève de l’Icart et titulaire d’une maîtrise d’histoire de l’art, Hélène Marraud découvre les ressources de la photographie de manière autodidacte. L’usage de l’appareil photo, et/ou d’un téléphone portable donne une liberté qui laisse toute la place à la surprise et à l’imprévu.
Attachée de conservation chargée des sculptures au musée Rodin depuis une trentaine d’années, elle travaille maintenant sur les éditions en bronze de de Rodin.
Les projets et expositions menées en France et à l’étranger ont été l’occasion de rencontres et découvertes riches et variées.
Pendant une dizaine d’années, Hélène Marraud a réalisé de petits objets-assemblages, à partir de morceaux ramassés dans la rue – fragments de verre, de pierre, de céramique ou de goudron – associés à des pièces de toutes sortes trouvées dans les brocantes. Ce travail s’est accompagné, de photographies prises de tous les côtés (dessus, dessous, côtés…), utilisées comme de la « macro » pour voir de très près ce que l’on ne distingue pas d’un simple regard.
Une sorte de grossissement, de gros plan qui révèle des aspects cachés, un peu comme on dévoile un secret, ou le sens de mots que l’on aurait pas compris. D’autres matériaux sont apparus, le plâtre, papier journal, cire … , tandis que la photographie lui permet d’approcher et de saisir ces travaux réalisés de manière plus intuitive que mentale : des photographies faites parfois sans lunettes, pour créer une distance entre soi et l’objet, et laisser la vie circuler librement.
Seulement ensuite, comme on ouvre un cadeau, découvrir le résultat.