Description
Titre : « Nous sommes innocents » de Fabrice MATONDO, 114 x 145 cm, 2021, Acrylique et huile sur toile, 2021. Ce magnifique tableau évoque le sujet épineux des enfants soldats dans toutes les guerres, victimes innocentes et collatérales.
Sur ses toiles, l’abondance de détails attise la curiosité et invite à une observation attentive. Les accumulations de petits personnages et autres symboles rappellent l’œuvre de Giuseppe Arcimboldo : des héros de dessins animés remplaçant les fruits et légumes. La période de l’enfance doit être marquée par l’insouciance. A y regarder de plus près, pour Fabrice Matondo, c’est tout à fait relatif.
Né à Kinshasa en RDC, le 7 septembre 1990, et fils de MATONDO VATA, peintre, Fabrice MATONDO a été initié aux Arts Plastiques par son défunt père. Dès son plus jeune âge, Fabrice MATONDO s’essaye au dessin. D’abord par terre, puis plus tard, sur des morceaux de papier, imitant les œuvres de son Père. Ce qui a attiré son attention, qui a décidé de l’inscrire à l’Institut des Beaux-Arts de Kinshasa/Gombe.C’est à l’Institut des Beaux-Arts que Fabrice apprend le maniement des couleurs, des formes, des lignes et des différents styles.
En 2012, il obtient son diplôme d’État de peintre. Fraîches et colorées, les œuvres de Matondo évoquent le jeu et la découverte, caractéristiques du monde de l’Enfance. Sur ses toiles, l’abondance de détails attise la curiosité et invite à une observation attentive. Les accumulations de petits personnages et autres symboles rappellent l’œuvre de Giuseppe Arcimboldo : des héros de dessins animés remplaçant les fruits et légumes. La période de l’enfance doit être marquée par l’insouciance. A y regarder de plus près, pour Fabrice Matondo, c’est tout à fait relatif. En effet, les petits bonhommes heureux contrastent avec la réalité de l’ensemble, bien plus difficile. La pollution, l’accès à l’éducation, la violence et la pauvreté sont autant d’obstacles auxquels les jeunes sont confrontés.
A travers ses compositions, l’artiste insiste sur l’importance de les protéger : un appel à préserver leur part d’innocence, leur capacité à s’émerveiller et à rêver.